22/11/2016

Nouvelle Zélande : l'île du sud

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14 octobre 2016 - 20 novembre 2016 ; Picton - Queenstown - Christchurch - Auckland

Trois heures de ferry plus tard je pose les pieds à Picton sur l'île du sud. Cette partie de la Nouvelle Zélande est moins peuplée, montagneuse et  réputée plus sauvage. Voyons voir ce qu'elle peut offrir.

Je décide de descendre par la cote ouest. L'endroit de l'île ou il pleut beaucoup, beaucoup et beaucoup. 8 mètres par an ! Mais je préfère affronter d'abord le mauvais temps et profiter du soleil lors de ma remontée par l'est.
La saison touristique n'est pas encore vraiment commencée mais il y a déjà beaucoup de camping-cars et de vans, peut être plus que de locaux. Sur la route, la plupart des gens qui me doublent, conduisent un véhicule de location.

Je passe par Nelson avant de traverser le haut de la chaine des Southern Alps et arriver sur la côte ouest.
La route 6 suit la rivière Buller qui a creusée une vallée magnifique. Ce n'est pas le grand canyon mais j'apprécie virage après virage la beauté des montagnes qui m'entourent. Elles sont presque toutes dédiées à la culture de pins plantés dans les années 1960, coupés  entre 1985 et 1990 et replantés à nouveau.
Les sommets ne sont pas très hauts, aux alentours de 1000m. Le vent de face fatigue mes cuisses et les averses me trempent. La météo n'est toujours pas réjouissante.

Après 3 journées j'atteins l'ouest. Le vent souffle assez fort mais dans mon dos . Le paysage est presque chaotique. Les nuages sont bas, les plages couvertes de sable noir et les immenses falaises résistent aux interminables successions de vagues. Ç'est totalement différent des plages de sable fin du nord.

Je passe une soirée au chaud, à Greymouth chez Don et Robyn qui sont de retour après 14 mois de voyage à vélo. On échange nos histoires respectives autour d'un bon repas. Ils me disent que Bangkok en Thaïlande est un village tranquille à coté de Calcutta en Inde. Je n'ose même pas imaginer la pagaille que doit être cette immense ville. C'est la deuxième fois que je rencontre des  personnes qui ont traversé l'Inde en vélo. Et aucune n'a vraiment "apprécié" le pays.



Je fais mon petit bout de chemin vers le sud tout en suivant la route 6 qui longe la cote ouest. A droite la mer, à gauche les montagnes: plus de 3000m pour certaines. Les sommets sont enneigés. Splendide. A Franz Joseph et Fox Glacier les touristes survolent les glaciers en hélicoptères. Les températures sont plutôt clémentes, 15°C l'après midi, mais quand le vent souffle je suis glacé. Même avec le soleil, impossible d'avoir chaud 

Je passe par Haast et Makorora avant de me retrouver de l'autre coté des Southern Alps. Cette vallée est simplement : belle ! Avec ses grands lacs et rivières entourées par les montagnes blanches, la route est une succession de virages et de petites bosses. Pas trop de trafic. C'est presque le paradis du cycliste. Il manque juste le soleil.
Et puis après avoir passé le col à 1076 mètres par la route goudronnée la plus haute de Nouvelle Zélande, le paysage change complètement. Les forêts et pâturages verts laissent place aux plantes brulées par le climat plus sec de la région centrale Otago.
Au petit matin une femme m'a donné une part de gâteau alors que je roulais dans le froid, emmitouflé dans ma veste et moufles aux mains. Et cet après-midi dans le col de Wanaka, une jeune irlandaise en vélo me double (eh oui, je suis lent en montée avec tout mon chargement) et on discute tout en pédalant. Après une pause bien méritée, elle me propose son canapé pour la nuit. Sans aucune hésitation j'accepte et je passe une soirée au chaud avec ses colocataires à Frankton près de Queenstown.
Puis une deuxième nuit au chaud d'affilée chez Jane et Chris que j'avais contacté via Warmshower.
Ils ont traversé pas mal de pays avec leur vélo de randonnée et l'été dernier en Asie Centrale ils ont rencontré Mathéo un cycliste Français avec qui j'ai roulé pendant 5 jours au nord du Laos en décembre 2015. Le monde est petit.




Le 28 octobre j'arrive à Dunedin, sur la cote est, le point le plus au sud de mon périple. Il est temps de remonter.
Le temps a été clément à l'ouest, pas trop de pluie, juste quelques averses par jour, rien de comparable avec les journées froides et pluvieuses de Melbourne en août dernier (08/2016). J'ai été plutôt chanceux 

Mais la chance va s'éloigner. Plutôt que de suivre la route côtière principale qui me mènerai directement jusqu'à Christchurch, je choisis de suivre les petites routes et les pistes qui passent par le centre montagneux de l'île du sud (Naseby, Kurow et Cattle Creek).
Puis la pluie, la vraie, celle qui me trempe jusqu'aux os fait son apparition, et même la neige s'y met dans le col de Danseys à 900 mètres d'altitude. Les pistes deviennent molles et presque boueuses. Les petits ruisseaux se transforment en petits torrents. Sans pont  je suis obligé de me tremper pour continuer à avancer. Ce n'est pas l'enfer mais c'est loin d'être le paradis.  Même si les paysages sont beaux et alternent entre vert et marrons de vallée en vallée.
Heureusement j'ai toujours des vêtements secs que j'enfile le soir pour bien dormir. La nuit les températures chutent en dessous de zéro, ma tente et mon vélo sont couverts de givre. Le matin est moins réjouissant quand il faut remettre une tenue humide pour repartir.

Mais en arrivant à Christchurch après un joli passage par les gorges de Rakaia je retrouve la joie d'avoir un toit et une atmosphère chaleureuse. Bryan, un anglais adorable, ancien collègue de travail de mon père ayant vécu en France, m'accueille pendant trois jours. Il est marié avec Nicky une néo-zélandaise et a deux enfants. Je passe un moment super avec toute la famille (y compris avec le chat). Bryan m'emmène visiter Christchurch, la péninsule Banks et Akaroa, et m'offre de délicieux repas. Malgré ses origines anglaises, Bryan sait cuisiner .
Les signes du tremblement de terre survenu en 2011 sont encore visibles. Certains bâtiments, églises sont toujours partiellement en ruine.
Le centre ville est calme, la cité est presque silencieuse, avec de grands parcs, de belle plages et la montagne pas trop loin. Christchurch est la première ville ou je me sens bien. Malgré ça je ne vais pas m'installer ici.

Je reprends la route un samedi matin, bien reposé après 3 jours sans vélo. Direction Hamner Spring par la route principale sans grand intérêt.
Toujours en quête de calme et d'aventure, je prends la rainbow road, une piste de 112km. Construite pour la maintenance d'une ligne électrique à très haute tension. Fort vent de face, pluie, tôle ondulée, ce n'est pas une balade tranquille. Dans certains passages je suis obligé de pousser à cause du vent qui tourbillonne et me pousse en dehors de la route. Avec la pluie la piste est collante et me voilà à une allure de 9km/h. La région possède quelques chemins de randonnée et des abris pour les randonneurs. Fatigué de combattre les éléments, je m'arrête pour la nuit dans une hutte. Cheminée, matelas et table, le luxe sachant que le mauvais temps continue presque toute la nuit.
Le lendemain matin après plusieurs traversées de ruisseaux gelés et un col à 1300m j'arrive à une barrière fermée. La suite de la piste est privée et n'est ouverte au trafic que de décembre à février. Je transgresse l'interdiction et je saute par dessus pour continuer mon chemin. Cette partie est vraiment sportive avec beaucoup de pierres et d'éboulements. En poussant mon vélo plus d'une fois, je comprends pourquoi la route est barrée en cette saison. Après quelques heures de combat j'atteins de nouveau le bitume ☺. L'odeur du goudron mouillé me donne le sourire. Que c'est bon de rouler sur une surface lisse.

La suite jusqu'à Picton est tout a fait banale. La route traverse quelques vignobles à flanc de colline. J'écoute un peu de musique pour prévenir l'ennui.
Je reprends le même ferry qui m'avait amené sur l'île du sud et je navigue jusqu'à Wellington.




Retour sur l'ile du nord

Je suis à Wellington et j'ai 10 jours pour rejoindre Auckland avant de m'envoler vers un nouveau continent. Le temps est mauvais. Ma motivation n'est pas au top. Je suis fatigué d'être trempé. Ma tête est déjà en Argentine.
Deux jours après mon départ de Christchurch, en pleine nuit survient un tremblement de terre de magnitude 7,9 dont l'épicentre se situe 150 km au nord-ouest de la ville. Plus au nord, je n'ai moi même rien ressenti, bien fatigué après une journée dure et pluvieuse. Je dormais comme un loir dans ma tente. Bryan me contacte par mail pour avoir de mes nouvelles. Pour lui tout va bien il n' a pas eu de dégats dans sa maison qui avait déja subi des dégradations en 2011, mais il est fatigué, inquiet après avoir passé la nuit dehors. Le tremblement de terre sera suivi de mille deux cents répliques dans les jours qui suivent. Je suis loin de l'épicentre et je n'en ressentirai aucune.
Pour ne rien arranger mon roulement de pédalier est en fin de vie (il ne tourne guère rond et se grippe) et je suis obligé de rester un jour à Taupo à attendre la livraison de la pièce. Comme dans tous les domaines, il y a des standards mais ils sont tellements nombreux que les magasins de vélo ne les ont pas tous en stock.

Sur la route je rencontre toujours des gens sympa, ça me remonte un peu moral. A Auckland je suis hébergé chez David, un cycliste que j'ai rencontré il y a presque deux mois, lors de mon premier jour à Auckland. Il a passé quelques mois en Europe avec son vélo de randonnée. Il a traversé les Pyrénées en hiver. Respect !!!
La générosité et l'hospitalité me surprendront toujours. Je passe deux jours formidables en sa compagnie. Merci !!!


Bye-Bye NZ

Presque deux mois dans ce beau pays mouillé. Content de l'avoir visité mais aussi content de le quitter.

J'écrit ce post en direct de l'aéroport de Buenos Aires en Argentine. Nouveau pays, nouveaux visages, nouvelle langue, ... Je suis heureux comme un gamin. Dans quelques heures je m'envolerai pour Ushuaia en Patagonie Argentine, prêt à affronter les éléments et profiter de la nature au bout du bout du monde.

Statistiques

Distance :  2987km
Nb jours : 38
Nb jours de vélo : 32
Nb jours de repos : 6
Etape la plus longue : 130 km
Etape la plus courte :  30 km
Plus haut col : 1300m
Crevaison : 1
Température min : -3°C


Total depuis le début

Distance : 29937 km
Nb jours : 418
Nb jours de vélo : 287
Nb jours de repos : 131
Etape la plus longue : 257 km ( Australie, Nullarbor)
Etape la plus courte : 26 km
Plus haut col : 3045 m (Yunnan, Chine)
Crevaison : 11
Rayon cassé roue arrière: 9 ( ancien vélo décathlon à 100€)
temp. max/min : 49°C ( Australie) / -8°C ( Australie)



La Suite...

03/11/2016

Nouvelle Zélande : l'ile du nord, Te Ika-a-Māui

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26 septembre 2016 - 13 octobre 2016 ; Auckland - Kaitaia - New Plymouth - Wellington

Après 3 heures de vol j'atterris à Auckland sur l'île du nord. Il est 23h, la douanière m'accueille avec une tête d'enterrement et me demande:
- Pourquoi n'avez vous pas rempli l'adresse sur le formulaire d'entrée en Nouvelle Zélande
Je lui explique:
- je bouge tous les jours avec mon vélo, je ne reste jamais au même endroit.
- Et ce soir me demande-t-elle ?
- Je passe la nuit à l'aéroport.
Elle marmonne un charabia incompréhensible et me tamponne le passeport.
Me voilà en Nouvelle-Zélande pour un peu moins de deux mois.

Je trouve un coin à peu près tranquille pour assembler mon vélo et j'essaye de dormir un peu, allongé sur deux chaises. Autant l'aéroport de Darwin en Australie était calme et propre, autant celui d'Auckland est bruyant et plutôt sale. Le wifi n'est gratuit que pour 30min, radins !

Au petit matin je rejoins le centre ville et je récupère des pièces neuves pour mon vélo. J'arrive chez Maurice, mon hôte du soir. La chance est avec moi: il possède un magasin de vélos électriques. J'utilise son atelier pour changer cassette, chaîne, pédalier et roulements. Après 16000km, mon vélo en avait vraiment besoin.

Le lendemain je sors d'Auckland, direction le nord. Je suis la côte est jusqu'à Kaitaia. Les paysages sont magiques: collines plongeant dans la mer, plages de sable fin, gigantesque forêt de pins, pâturages, ... J'en prends plein les yeux. En Australie, il fallait faire des centaines de kilomètres pour voir du changement, ici à chaque virage je découvre un nouveau paysage.
La météo est capricieuse. Certains jours le temps est orageux et les averses se suivent tout au long de la journée, et les autres jours, le soleil sort timidement entre deux vagues de nuages. Les températures oscillent entre 8°C la nuit et 25° l'après-midi au soleil.
Pour dormir je squatte dans les parcs, les terrains de rugby et les aires de repos qui sont encore trempées par les pluies hivernales. Certains soirs j'ai l'impression de dormir dans ma baignoire. Je me cache un maximum, je n'ai pas envie de me faire réveiller par la police au beau milieu de la nuit. Je monte ma tente à la tombée de la nuit et enfourche mon vélo au petit matin sans laisser de trace. La partie nord de la Nouvelle-Zélande n'est pas le paradis du camping sauvage. Les barbelés bordent la route tel des glissières de sécurité. Il est rare de trouver un endroit "sauvage". La civilisation humaine est partout. La végétation subtropicale a été remplacée par des forêts de pins ou des pâturages. Ils ne sont plus peuplés seulement par des moutons. Depuis que le marché de la laine n'est plus aussi rentable, les vaches ont petit à petit remplacées les moutons.

Les routes sont étroites, vallonées et le trafic est dense. Je le savais en choisissant la route de la côte est. Les conducteurs n'aiment pas ralentir et n'hésitent pas à me doubler en passant à 5 centimètres de mon guidon. Ca me rappelle l'Asie !
Je traverse villes et villages où tout le monde à sa petite maison et son coin de jardin, très peu d'immeubles, même à Auckland.
C'est les vacances scolaires et je suis étonné que les parcs soient vides. Peut être que les jeunes autochtones préfèrent les jeux vidéo et les réseaux sociaux.


Après quatre jours j'arrive à Kaitaia, presque tout en haut de l'île du nord. Il est temps de redescendre par la côte ouest, la côte pluvieuse. Je l'apprendrais à mes dépends. Sur les 14 jours et 1400 km jusqu'à Wellington, je ne verrai le soleil que deux fois . Les journées de pluie se suivent et se ressemblent. La peau de mes mains et de mes pieds est fripée comme si je sortais d'une journée de piscine. Le sol est imbibé d'eau, pas terrible pour le camping.
Cette partie de l'île du nord est un peu plus sauvage et certaines petites routes sinueuses traversent le "bush" néozélandais peuplé de plantes subtropicales.

A Wellsford, une voiture s'arrête et une femme m'interpelle. Elle possède une grande propriété où elle cultive fruits, légumes, et élève des moutons et me propose de travailler pour elle pendant quelques jours ou semaines en tant que "woofer". Pour quelques heures de travail par jour, elle "m'offre" le gite et le couvert.  J'accepte juste pour l'après-midi, ça me changera du vélo et je pourrai prendre une douche chaude, le luxe après six jours de toilette "à la bouteille d'eau". C'est la première fois que je dois travailler pour avoir en retour droit au gîte et au couvert: l'hospitalité est bien différente pour les fermiers néozélandais
Le travail n'est pas trop dur, pendant 2 heures je l'aide à enlever une barrière séparant les pâturages. Ensuite je lave mes affaires, me repose et discute avec mes hôtes autour d'un délicieux repas chaud cuisiné avec les légumes du "jardin".
Je passe la nuit au sec dans la grange, allongé sur des bottes de paille. Je vis le titre de mon blog "sans feu ni lieu" et je repars le lendemain matin toujours en direction du sud. Je passe de nouveau par Auckland où le trafic est plus dense. Les routes désertiques et silencieuses d'Australie me manquent.

A Waiuku, 60km au sud ouest d'Auckland, je suis hébergé chez Tony, un retraité, fan d'arbres fruitiers et de rock'n'roll. Après un succulent plat de lasagnes, je l'accompagne à son cours de danse. Je ne peux me dérober à une invitation à danser.  Triste spectacle  ☹.
Tony remplit mes sacoches de tangelo (un agrume provenant de l'hybridation d'un mandarinier et d'un pamplemoussier) et je continue ma route sous la pluie. J'évite la route principale et je poursuis par les routes sinueuses qui m'amènent aux chutes de Marakopa: magnifique, avec les pluies de ces derniers jours. La route de Waitomo à Awakino est splendide, même si elle n'est pas goudronnée sur toute sa longueur. Je croise 2 voitures en 100km. Le bonheur !
J'arrive à New Plymouth avec une vue étonnante sur le mont Egmont. Ce volcan de 2500 mètres toujours enneigé au sommet est splendide. Il est planté au milieu d'une plaine comme un bouton d'acnée sur un front d'adolescent. C'est mon premier jour de soleil, j'en profite pour prendre quelques photos et me prélasser au soleil. Que c'est bon les vacances .

Nelle et Bruce un couple d'Américains expatrié chez les kiwis m'accueillent pour la nuit.
Les batteries de nouveau chargées je continue ma route par la côte ouest vers Wellington, la capitale.
Rien de transcendant, la route est presque plate, le paysage quelconque et le trafic s'intensifie à mesure que je me rapproche de la capitale.
J'ai le vent dans le dos. La pluie tombe tous les jours mais seulement quelques goutes : tout baigne !


Je ne pensais pas mettre les pieds dans un pays plus cher que l'Australie. C'est chose faite avec la Nouvelle Zélande. Tout est 50% a 100% plus cher comparé à l'Australie. L'insularité sans doute. J'ai troqué mon régime flocon d'avoine contre du pain de mie, du beurre de cacahuète et quelques fruits ou légumes.
Les néozélandais sont plutôt cool et ce n'est pas rare qu'ils "me tapent la discute" quand je fais une pause dans un parc. Après six mois en Australie, mon anglais n'est plus si mauvais et je n'ai plus besoin de faire répéter les gens quand ils parlent vite.
Je m'attendais à croiser quelques cyclistes mais au printemps ils ne semblent pas encore arpenter les routes. Il faut dire que le temps est nuageux ou pluvieux en permanence. Aux dires des néozélandais en été c'est mieux. Peut être !

Le ferry arrive et je charge mon vélo direction Picton sur l'île du sud.

Statistiques

Distance :  1718 km
Nb jours : 18
Nb jours de vélo : 16
Nb jours de repos : 2
Etape la plus longue : 138 km
Etape la plus courte :  33 km

Total depuis le début

Distance : 26950 km
Nb jours : 280
Nb jours de vélo : 255
Nb jours de repos : 125
Etape la plus longue : 257 km ( Australie, Nullarbor)
Etape la plus courte : 26 km
Plus haut col : 3045 m (Yunnan, Chine)
Crevaison : 10
Rayon cassé roue arrière: 9 ( ancien vélo décathlon à 100€)
temp. max/min : 49°C ( Australie) / -8°C ( Australie)


La Suite...