28/04/2016

Australie : Sud, sud ouest, soleil dans le dos

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Darwin - Kununurra : 11 avril 2016 - 27 avril 2016


Darwin

Mon vol de Jakarta à Darwin se passe bien. J'avais prépayé mes bagages : 25kg de sacs et 25 kg de vélo. Sur la balance : 22kg et 21kg, parfait, pas de surtaxe.
Après une escale à Bali, j'arrive à 20h à Darwin en Australie. Mes bagages sont là et le carton du vélo n'est pas abimé, tout commence bien.
La douane australienne est réputée sévère et la liste des biens qui ne peuvent pas entrer dans le pays fait 20 pages A4. Pas de fruits, pas d'aliments contenant de l’œuf, ... J'ai pris mes précautions. Je n'ai pas de nourriture.
Je remplis le petit formulaire comme à chaque entrée dans un nouveau pays. Avec ses questions tordues : Avez-vous des objets avec de la terre dessus ? , ... je réponds non alors que certains de mes sacs ne sont pas vraiment propres. Je ne les ai jamais nettoyés. La douanière me pose des questions sur mon voyage en vélo mais aucun de mes sacs ou cartons n'est ouvert. Pas de vérifications du vélo, juste le scanner aux rayons X.
Je passe la vérification de mon passeport sans encombre. Tout est automatique: je glisse mon passeport dans la machine, elle me prend en photo et la barrière s'ouvre. Me voila en Australie.

Première étape : remonter mon vélo. Les portes bagages, les pédales et les roues, enlevées pour le vol sont remontées en une heure . Je rencontre un couple de cyclistes italiens qui part pour traverser l'Australie par le centre. On ne suit pas les mêmes chemins. Ils partent dans la nuit pour rejoindre un ami qui habite Darwin et moi je m'endors paisiblement sous les lumières éblouissantes du hall de l'aéroport. Entre les appels au mocro et les gens qui passent, je ne dors pas très bien.
Au petit matin, avec la forme d'un lendemain de soirée trop arrosée, je pars me balader dans la ville. Quel changement par rapport à l'Indonésie. Peu de trafic, la route est large et il y a des espaces sans âmes qui vivent. Génial.
Darwin n'a rien de sensationnel mais le calme, les parcs et le bord de mer lui donnent un peu de charme. Je pars faire les courses dans un supermarché. 4$ le kg de bananes, 5$ les tomates, tout est hors de prix. Du coup, je me recentre sur les classiques : muesli et flocons d'avoine. C'est pas cher, nourrissant et bon pour la santé. Je sais que dans les petites villes, c'est encore plus cher et que la prochaine ville avec un supermarché est à 400km. J'achète de la nourriture pour 5 jours. Principalement des paquets de 750g de flocons d'avoine à 1$75 et du muesli 600g à 3$. Un peu de pain et de nesquick chocolat, 25$, 5$/jour ( 3€50). Raisonnable.

Je roule  40km et je m'arrête chez Kingsley, un jeune homme de cinquante ans que j'ai contacté via Warmshowers. Je passe quatre jours chez lui à préparer mon voyage, manger, dormir et me remettre de cette petite maladie qui me colle à la peau depuis 5 jours. Je n'ai pas trop d’appétit, je me sens bien fatigué et les 45°C au thermomètre ne m'aident pas trop. Je rencontre Tim, un anglais de 30 ans parti de Londres il y a un an et en route pour la Nouvelle Zélande tout comme moi. Malheureusement nous n'avons pas le même trajet. Il passe par le centre et moi je vais plein ouest direction la région de Western Australia.

Plein sud, Katherine



Le 16 avril 2016 je pars direction Katherine 400km au sud avec quelques détours. 8 litres d'eau, beaucoup de nourriture, je suis chargé comme une mule. Kingsley m'accompagne sur les premiers 20km puis je me retrouve seul. Je vais en direction du parc national de Litchfield. Vide, voilà le mot qui convient à l'Australie. Sur les 115 km de mon parcours, pour ce premier jour, je n'aurai croisé qu'un minuscule village avec juste une pompe à essence.
La route est propre et silencieuse. Je n'avais jamais connu ça. En Asie ça n'existe pas. La route qui accède au parc par le nord n'est pas entièrement goudronnée. Les premiers 10km sont acceptables, je roule comme sur du goudron. Mais dans les derniers 10km, c'est l'enfer. La route est sablonneuse. Je suis obligé de pousser mon vélo, impossible de pédaler. Sous un soleil de plomb, 43°C à 15h, je suffoque. Pas encore totalement remis de ce mal qui me coupe l'appétit, je résiste comme je peux.
A 17h, en sueur, 6.5 litres d'eau au compteur, j'arrive dans le parc national de Litchfield. Je m'installe dans un endroit où le camping est autorisé, près d'une magnifique cascade. Je paye les 6.60$ pour ma tente et je prend une douche revigorante.
Il est interdit dans les parcs nationaux de dormir n'importe où. Il faut s'installer dans les "campgrounds". Ça coûte quelques dollars mais c'est ma première nuit, je respecte la "loi".
Flocons d'avoine au menu et je m'endors, fatigué, au soleil couchant. Je transpire abondamment jusqu'à 1h du matin. 30°C dans ma tente. Des hordes de moustiques, comme au pire moment de mon aventure finlandaise, essayent de rentrer dans ma tente, mais la moustiquaire est là pour les empêcher de me piquer. Par contre au matin ils sont toujours là. Je range ma tente en vitesse et sans déjeuner je prends la route.
La chaleur est pesante et je n'ai toujours pas d’appétit. La moindre petite montée m'épuise sous ce soleil.
Après 50km, le bain au pied des chutes de Florence me fait un bien fou. Je passe deux heures à me rafraichir. Les gens que je croise sur la route me disent bonjour, c'est cool. Et puis ce n'est pas comme si j'avais la main en l'air toute la journée. Je croise au maximum dix voitures par heure, en heure de pointe ☺.
Je passe ma deuxième nuit dans le bush, calme. Quasiment pas de trafic, le bonheur. La route direction Katherine au sud est presque toute plate et le paysage ne change pas trop. Arbres, hautes herbes, petit ruisseau sec, c'est presque désertique.
Au soir du troisième jour, je prends une petite route secondaire. Je pensais trouver de l'eau mais rien, tout est sec. A la seule maison que je croise je m'arrête. Deux énormes chiens m'entourent en hurlant jusqu'à que le propriétaire arrive. 1m60, 70 ans, long cheveux et barbe de 30 ans, il remplit mes bouteilles généreusement. Avant de repartir, il me demande où je vais. Je lui réponds, "je vais chercher un endroit pour dormir". Il m'invite spontanément et s'en suit une soirée inoubliable. Perdu dans le bush, cet ancien militaire de 70 ans vit seul sans électricité, ni eau courante. Juste des panneaux solaires et de l'eau de pluie comme eau potable. Il m'offre le thé et un repas succulent : légumes, fruit, pâté, gâteaux. Et pour finir, la séance cinéma. Un bon vieux western des années 70 en DVD. Merci Phil !!!
Je continue ma route vers le sud. Je vais mieux et je retrouve l’appétit. Je roule le matin entre 7h et midi, ensuite je m'installe à l'ombre pour lire jusqu'à la nuit tombée. Je fais des journées entre 80 et 100km, sans forcer. La route est plate.
J'arrive à Katherine le 20 avril après 5 jours de route et de piste.

Sud ouest, Kununurra



L'australien contacté via Warmshowers me fait faux bon. Je fais mes courses pour les 500 prochains kilomètres. Je recharge mon téléphone portable dans les toilettes publiques et je pars vers Kununurra, 515km à l'ouest. Je m'installe à la nuit dans une aire de repos gratuite et aménagée. Réservoir d'eau, poubelle et petit espace de camping. Le luxe !
Je rencontre un couple de français qui fait le tour de l'Australie en van.
La route jusqu’à Kununurra est plate à mourir. Le paysage ne varie pas trop, seul quelques baobabs et les Kimberleys me donnent l'impression de "changement". Mais pour pimenter mes journées ou plutôt mes nuits je dors dans des endroits interdits (parcs nationaux) ou dans des endroits payants sans payer. J'installe ma tente à la nuit tombée, 19h et je pars au petit jour à 7h. Sachant que dans ces provinces les rangers travaillent de 8h à 17h. Je suis tranquille. J'essaye de dormir dans des endroits gratuits, bush, aire de repos mais certaines fois c'est impossible. La distance jusqu'au prochain point d'eau est trop importante.
Pour parcourir ces 515 km, il m'aura fallu 6 jours. Certains avec 120 km, d'autres seulement 50km. Quand je ne roule pas, je lis. J'ai passé plusieurs après midi à lire dans des aires de repos. Ces lieux sont aussi un point de rencontre. Les voyageurs qui se baladent autour de l'Australie, s'arrêtent pour manger ou dormir. Je rencontre beaucoup de gens différents: des " vieux " en camping-car ou caravanes, des jeunes en van ou 4x4, filles et garçons. Toutes les nationalités sont représentées : Australien, Canadien, Allemand, Français, Italien, Belge, ...
Une chose est sûre, ils sont généreux comme jamais. Ils m'offrent des boissons fraiches, des fruits, des légumes, des gâteaux, des bières, du vin, ... Ils sont aux petits soins avec moi. Ils ont pitié du pauvre cycliste qui mange son bol de flocons d'avoine.
En arrivant sur Kununurra, je rencontre Sharon contacté via Warmshowers. Je passe deux nuits extraordinaires dans sa ferme du bout du monde. Je me ressource, fait du kayak, lave mes affaires, ...
Je prépare la suite de mon périple: 600 km de piste, sur la Gibb River Road en direction de Derby.

Sur la route



Le trafic sur la route est quasi nul. Je peux rouler une heure sans croiser personne. Les plus impressionnants sont les road trains. Un énorme camion, 3 à 4 remorques, plus de 40 m de long, lancés à plus de 100km/h, ça souffle fort ! Ceux qui arrivent en face me lancent des rafales qui me stoppent net, comme le Mistral. Ceux qui arrivent dans mon dos, les plus dangereux, me doublent à bonne distance.  Aucune frayeur jusqu'ici.
J'ai juste eu une mauvaise expérience avec un australien qui tenait un restaurant de bord de route (roadhouse). En me servant à son robinet extérieur, il est sorti en beuglant un charabia incompréhensible. J'ai juste compris que je devais fermer le robinet et que si je voulais de l'eau je devais lui acheter "ses" bouteilles de 1L à 5$. Radin !

Avec cette chaleur, plus de 35°C à 10h, je bois presque six litres d'eau par jour. Je transporte en permanence une réserve de 8 litres avec moi, afin de prendre une bonne douche ☺ . La distance entre les points d'eau varie énormément, de 20 km à plus de 120km. Je m'adapte, certains jours sont longs, d'autres très courts mais jamais ennuyeux. Même si les paysages ne changent pas tous les jours, les animaux sauvages sont très nombreux. Petits kangourous, oiseaux, serpents, ... Avec mon vélo je peux faire fuir un troupeaux de plus de 100 vaches alors qu'un road train ne les fait pas bouger d'un centimètre. L'odeur peut être ☺.

Statistiques

Distance :  1162 km
Nb jours : 17
Nb jours de vélo : 11
Nb jours de repos : 6
Etape la plus longue : 132 km
Etape la plus courte :  49 km

Total depuis le début

Distance :  13320 km
Nb jours : 211
Nb jours de vélo : 113
Nb jours de repos : 98
Etape la plus longue : 208 km ( 10h de selle, Chine)
Etape la plus courte : 43 km
Plus haut col : 3045 m (Yunnan, Chine)
Crevaison : 4
Rayon cassé roue arrière: 9 ( ancien vélo décathlon à 100€)

La Suite...

14/04/2016

Indonésie : Bali entre frères

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07 mars 2016 - 11 avril 2016

5 jours après mon arrivé à Jakarta chez mon pote La Meule, mon frère Bruno  et sa copine Lydia débarquent. Les valises remplies de culture française : pâtés, saucissons, ... Le tout arrosé de 51 !
On passe le week-end à Jakarta. On visite le peu de chose à voir et on expérimente la vie nocturne.
Le dimanche soir on prend le train de nuit direction Yogyakarta. Même en classe Executive, le train indonésien ce n'est pas la grande classe. La SNCF c'est grand luxe à coté. Heureusement le wagon est climatisé.
Presque sans avoir fermé l’œil de la nuit on arrive à 6h du matin bien fatigué.
Dans la foulée, on part visiter le temple de Borobudur. Datant du 9ème siècle, il est connu pour être le plus grand temple bouddhiste d'Indonésie.  Le temple qui est à la fois un stupa et un mandala est majestueusement posé sur une esplanade enherbée. Tout en haut du temple, la vue est sans pareille sur les montagnes environnantes couvertes par la jungle. Pas de regrets, la visite de ce lieu de pèlerinage est marquée de sérénité. Seul le prix de l'entrée est excessif : 260 000 rupiah ( 17€ ), 30000 rupiah pour les locaux. Mais nous avons droit  au café de bienvenue ☺
Nous sommes également allé visiter les splendides plages à 40km au sud. En ce jour de semaine et de surcroit pendant la saison basse, nous avons la plage pour nous tous seul. La baignade fut assez succinte à cause de grosses vagues qui balayent la baie. Au delà des 20 mètres, le reflux nous donne la sensation d'être happé vers le large par une force gigantesque. On se prélasse sur la plages, au calme, dans une petite cabane en bambou à l'ombre des cocotiers. C'était loin d'être désagréable !
Jakarta est le centre économique du pays et Yogjakarta le centre culturel. On s'attendait à quelque chose de plus original, peut être trop. La ville est banale, rien de sensationnel, aucun monument historique grandiose. Le centre ville est rempli d’hôtels et de boutiques.

Bali

Le moyen le plus simple de faire des longues distances en Indonésie est de prendre l'avion. Par contre il faut fermer les yeux sur les compagnies présentes dans la liste noire. 99 % des compagnies indonésiennes y figurent. On a fait comme si cette liste n'existait pas et pour 30€ et une heure de vol, on atterrit à Bali. Seb arrivé la veille de Bangkok, nous rejoint . En taxi nous partons pour Ubud à 40km au nord de l'aéroport.
On visite les curiosités de la ville avec notre Lonely Planet dans les mains.
Plage de Yogjakarta, Bali forêt des singes
La première étape est la forêt des singes, grand zoo à ciel ouvert peuplé uniquement par des macaquesqui n'ont pas du tout peur de l'homme. Un jeune singe saute même dans le dos de mon frère et il faut l'attraper à deux personnes par le cou pour le faire descendre.
Suite le lendemain matin par une ballade dans les rizières environnantes. Comme c'est la fin de la saisons des pluies, elles sont gorgées d'eau et les tiges de riz sont d'un vert éclatant. Ça nous fait un peu oublier la chaleur écrasante. Heureusement la piscine de notre hôtel est là. Un vrai bonheur après quatre heures de marche sous 35°C.
La petite cité d'Ubud est agréable. On peut tranquillement se balader à pied dans des rues bordées de trottoir, chose rare en Indonésie. Même si le centre n'est qu’hôtels, bars et boutiques, ça reste charmant et calme.
Après deux jours à Ubud on se dirige vers la station balnéaire de Lovina dans le nord de Bali. Toujours accompagné de notre fidèle guide.
Comme c'est la saison basse, les hôtels sont quasiment vides. Les prix sont facilement négociables, pour 10 à 15€ on trouve des chambres avec climatisation et piscine.
On passe trois jours au rythme de la ville, pas trop vite le matin et doucement l'après midi. On profite aussi de la joie de pouvoir boire une bière ou un rhum. En effet sur les îles de Java et Sumatra trouver de l'alcool requiert beaucoup d'effort, alors qu'à Bali grâce à la présence touristique c'est beaucoup plus simple.
Le matin du deuxième jour, au soleil levant, nous embarquons sur un bateau de pêcheur reconverti en transport touristique pour aller observer les dauphins, accompagné de plusieurs dizaines de bateaux. On a l'impression que tous les touristes de la baie se sont donnés rendez-vous ici. Néanmoins on aperçoit plusieurs bancs de dauphins, certains nous gratifiant même de sauts acrobatiques.
Comme à chaque jour suffit sa peine et qu'une activité par jour est largement suffisante, nous rentrons nous reposer à l'hotel. Le lendemain nous expérimentons les bains de souffre. Deux grandes piscines où coulent en continu de l'eau à 38°C chargée en souffre. Pas vraiment rafraichissant mais  excellent pour la peau parait-il .

Volcan Ijen

On quitte tous les quatre temporairement Bali pour la pointe "est" de la grande île de Java pour voir le volcan Ijen. Il est réputé pour son lac d'acide, ses flammes bleues jaillissant du cratère et ses porteurs de souffre qui se ruinent la santé pour gagner leur vie au prix de dangers quotidiens. Mais avant d'arriver à Banyuwangi, la ville au pied du volcan, il faut prendre le ferry: 6000 rupiah ( 0.50€ ), vraiment pas cher mais tellement long. De Bali on peut voir l'île de Java en face, ce n'est pas très loin. La traversée a duré trois heures: un heure pour traverser et deux heures d'attente en pleine mer avant qu'un quai se libère. L'organisation à l’indonésienne !
Le temps n'a pas la même valeur en Europe qu'en Asie.

Arrivé le soir à l’hôtel, on part en excursion au volcan à minuit afin d'apercevoir ces fameuses flammes bleues. Après une session remuante de 4x4 , c'est le bout de la route. Il nous reste un peu plus de 3km et 1000m de dénivelé pour atteindre le cratère à 2800m d'altitude. Mais cette fois-ci à pied en suivant notre guide. La montée est très raide, ce n'est pas une promenade de santé. Arrivé à mi-parcours l'odeur du souffre est insoutenable. On est obligé de porter des masques qui nous empêchent de respirer correctement mais au moins le souffre ne nous brule plus la gorge.


Arrivé au bord du cratère, on redescend à l’intérieur. Et là, on croise une file de galériens du souffre. Tous portent, deux paniers remplis avec plus de 70kg de souffre en équilibre sur une tige de bambou, sans masque et parfois avec des tongs aux pieds. Même en ayant l'habitude, on les entend respirer très fort. A les voir travailler on peut ressentir la difficulté du travail. Mais la plupart gardent le sourire.
Au plus profond du cratère, on aperçoit enfin ces gigantesques flammes bleues. Le feu crée un souffle et un bruit assourdissant, c'est magnifique. Certains galériens extraient le souffre du volcan avec une grande barre en fer et un maigre chiffon en guise de masque. Quel courage !
Au lever du jour, c'est la remontée au sommet du cratère pour apercevoir le lac acide. Il est recouvert de fumée qui noie la totalité du cratère. Fatigués mais content d'avoir vu ce volcan, on arrive à 8h du matin à l’hôtel pour aller vite dormir et se reposer de cette nuit blanche. En voyant ce spectacle de la nature, je pense à mon père qui rêve un jour de partir voir un volcan en éruption.

Jakarta le retour

Retour à Jakarta en avion. Vol annulé, aucune information sur les panneaux, aucun appel de la part de la compagnie, le retour a été épique. Mais on est rentré à temps pour que mon frère et sa copine puissent prendre l'avion direction la France.
Deux jours après mon frère, Seb s'en va vers Bali puis la nouvelle Calédonie.
Quant à moi, je passe deux semaines en compagnie de La Meule et de ses potes. Repos, restaurants, vie nocturne à Jakarta. Plus de 10 jours sensationnels, ça fait du bien de ne pas bouger tous les jours. Toutes les bonnes choses ont une fin, je m'envole ce lundi 11 avril pour le monde sauvage australien. Ça va me changer de l'Asie !!

La Suite...