04/03/2016

Malaisie : soleil brulant et moustiques assoiffés

2 comments
Wang Prachan - Kuala Lumpur : 11 février 2016 - 18 février 2016
Rien de plus facile que d'entrer en Malaisie. Un tampon et me voilà autorisé à rester 3 mois. Je cherche rapidement un bureau de change mais je n'en trouve pas. Je ne m'attarde pas le temps est compté. De toute façons j'ai des nouilles instantanées pour au moins 4 jours. Tant que j'ai de la nourriture tout va bien ☺.
Je pars sans un ringgit en direction de Kuala Lumpur. Ces premiers kilomètres en Malaisie sont vraiment sympas. Route bien goudronnée, collines, singes, lézards au bord des routes. Ces animaux restent très sauvages. Tant que je parcours la route en vélo ils ne bougent pas, dès que je m'arrête pour faire une photo c'est la fuite immédiate. Je n'arrive pas à les photographier.
La suite est moins drôle. A partir de 11h le soleil brule. Il fait plus de 40°C. La route devient plate et ennuyeuse. Des champs de palmiers à huile à perte de vue. Et puis mon régime nouilles instantanées ne me réjouit pas trop. Après 150km  je m'arrête le premier soir dans une mosquée.
La plupart des malaisiens parlent bien l'anglais qui est enseigné dans toutes les écoles et qui sert de moyen de communication interethniques. Cela permet de discuter facilement avec la plupart des gens. D'ailleurs le premier soir beaucoup de musulmans venant à la mosquée s'arrêteront discuter quelques minutes avec moi.
La mosquée a plusieurs bons cotés : on rencontre du monde, on peut prendre une douche, ... Mais aussi quelques inconvénients, les appels à la prière le soir à 21h et le matin à 5h. Le long repos nécessaire après une journée de vélo est vite interrompu ☹

Bronzage, nouilles chips, nuit maison abandonnée
Les jours suivants je retrouve les bonnes vieilles habitudes : le squat des cabanes et des maisons abandonnées sur le bord des routes pour dormir. Seul problème et de taille: les moustiques. Dès qu'ils me repèrent, terminé la tranquillité. Ils se ruent sur moi par dizaines. Les vêtements ne leur font pas peur et leur agilité leur permet d'éviter les coups de mains rageurs ! Ce sont les moustiques les plus féroces et véloces que je n'ai jamais vu. Dans les champs de palmiers, le temps de monter la moustiquaire et de prendre la douche je reçois des dizaines de piqures. Ajouter à cela une chaleur étouffante et une humidité de 80% qui m'empêche de faire sécher mes vêtements durant la nuit.  Merci le calvaire tropical.

En quatre jours j'abats les 600km qui me séparait de Kuala Lumpur. 1700km depuis Bangkok en 11 jours. Je suis dans le bon timing pour rejoindre mon frère début mars à Jakarta. Je franchis également la barre des 10000 km depuis Pékin !
 Arrivé dans la capitale, je trouve enfin un bureau de change ouvert. Je me paye un bon repas et prends un hôtel miteux à 5€ en dortoir.
Je passe ces quatre jours à me reposer, manger ☺ et visiter un peu la capitale. Parc, centre commerciaux, quartiers communautaires ( Chinatown,...), rien de merveilleux ☹.
J'essaye également d'obtenir un visa de 2 mois en Indonésie. Sans succès, l'ambassade d'Indonésie à Kuala Lumpur refuse de me le délivrer sous prétexte que je peux avoir un visa d'un mois renouvelable 30 jours à la frontière. P... d'administration, je vous hais !!!

10000km, chaleur, tour Petronas
Le 18 février 2016 je quitte la capitale direction Port klang afin de prendre le bateau pour Dumai en Indonésie. 120 Ringgit plus 20 pour mon vélo ( 140 Ringgit = 30 € ), la traversée en bateau express n'est pas donnée !
Confortablement allongé sur les sièges, je passe les 3 heures du trajet à regarder deux films de série B diffusés sur les TV du bateau. A 14h je débarque à Dumai. Le déchargement des bagages et de mon vélo se fait dans le KO le plus total. Tout le monde crie, certains en viennent presque aux mains. Bienvenue en Indonésie !

Route inintéressante, chaleur brulante, humidité, moustiques. Impossible de trouver un bureau de change ouvert. Régime nouilles instantanées. La Malaisie "c'est pas le pied".
La côte ouest manque de charme. Tout est trop bien carré, comme en Europe. Fini les petits vendeurs de bord de route, les villages fait de bois et de tôles, tout est bétonné ou dédié à la culture des palmiers à huile. Heureusement les malaisiens sont sympas.

Statistiques

Distance :  612 km
Nb jours : 8
Nb jours de vélo : 4
Nb jours de repos : 4
Etape la plus longue : 190 km
Etape la plus courte :  90 km

Total depuis le début
Distance :  10223km
Nb jours : 141
Nb jours de vélo : 85
Nb jours de repos : 56
Etape la plus longue : 208 km ( 10h de selle, Chine)
Etape la plus courte : 43 km
Plus haut col : 3045 m (Yunnan, Chine)
Crevaison : 4
Rayon cassé roue arrière: 9 ( ancien vélo décathlon à 100€)

2 commentaires :

  1. Ola mister Cyril,

    Bon anniversaire en retard ! (dsl)
    Courage pour cette étape indonésienne, ici on reste toujours en veille sur ton actu ;-)
    Prends soin de toi,

    A très vite
    Rémi

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  2. Merci Remi. Je suis à Jakarta chez un pote. Je glande comme jamais. J'attends l'arrivée de mon frère.

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