23/10/2015

Chine : Beijing, muraille de Chine

2 comments
27/09/2015 - 01/10/215
Pékin Express:
Sans mes compères restés à Datong, mais avec Jens l'allemand, je prend un train de nuit en places assises vers Beijing. 50Y, 7.50€ de Datong à Beijing. Les sièges sont relativement confortables mais le train est un véritable chaos. Personne n'est assis à sa place. Il y a des sacs partout. Ça ronfle, ça met les pieds sur les sièges, ça crache, ambiance chinoise populaire garantie ! Des vendeurs de bonbons, gâteaux, gadgets passent dans les wagons en gueulant. Le calme n'existe pas dans ce train.


En arrivant à Beijing, on part visiter le parc au dessus de la cité interdite. Très joli. On a une belle vue sur la ville. Il y a beaucoup de touristes, chinois, comme européens.


Le lendemain on part visiter la muraille de Chine. Notre objectif est de se rendre à Jiankou, une partie de la muraille non restaurée et atteindre en marchant Mutianyu plusieurs kilomètres plus loin. Mutianyu est un coin touristique de la muraille. Elle est restaurée et il y a même des téléphériques pour monter !


Pour pimenter la session, on prend les transports en commun pour rejoindre Jiankou. Finalement ce fut plutôt aisé et avec l'aide de plusieurs chinois, on arrive à 12h, après 4h de trajet et d'attente. Deux jeunes chinois nous payent le déjeuner. Ils nous déconseillent de partir vers Mutianyu car il pleut et certaines parties de la muraille sont très glissantes. De plus, il est 14h et le soleil se couche à 18h. Ils pensent que nous ne pourront pas faire le trajet de Jiankou à Mutianyu avant la nuit. Nous relevons le défi.


On décide de partir quand même. On se met en mode sport. Pour atteindre la muraille ils nous faut 30min d'ascension. Ça monte très fort. En arrivant au sommet sur la muraille la vue est magnifique. Cette partie non restaurée est exceptionnelle. Elle serpente au milieu des arbres, de crêtes en crêtes. Magique et authentique !


La marche sur la muraille, c'est du sport. La nature a repris ses droits. Il faut passer au milieu des branches, escalader à certains endroits où la muraille est complètement détruite. De tours en tours et de crêtes en crêtes nous en prenons plein les yeux. On est seul marchant sur la muraille au milieu d'un décor de carte postale.


 

Après plusieurs kilomètres on arrive à Mutianyu, la partie restaurée.
Magnifique également, mais on est plus tout seul. Il y a beaucoup de touristes. Cette dernière partie se fera en courant pour être sur de pouvoir prendre le bus de retour vers Beijing. Même en courant on profite du paysage !


On arrive à 18h en bas de la muraille. Quand on demande le bus pour Beijing. Les chinois nous disent que pour ce soir c'est fini ! On ne les croit pas et on part en courant vers la ville la plus proche. On se pause à un arrêt de bus et on attend. Un bus arrive on monte, il va vers Beijing mais s'arrête avant. On demande de nouveau, et les locaux nous font invariablement la même réponse: "pas de bus ce soir pour Beijing". On regarde notre carte sur le smartphone. On est pas loin d'une gare; départ en courant. Sur le chemin on tombe sur une gare routière. On cherche de nouveau un bus pour Beijing et bingo, il part dans 5 minutes. On est sauvé. Le retour au pas de charge se termine bien.


J'ai décidé de faire la suite du tour du monde en vélo, explication dans le prochain article. Les derniers jours Beijing je les passerai principalement à rechercher un vélo de grande randonnée.

2 commentaires :

  1. La partie de la muraille à l'abandon devait être exceptionnelle !

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  2. Beijing express ... Pas mal la petite course pour choper le bus ! J'attends la suite en vélo
    bises

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