11/10/2015

Mongolie : direction la Chine

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23/09/2015
On quitte Ulan-Bator sous la grêle, vivement le soleil et la chaleur. Je pars heureux, je suis resté trop longtemps dans cette ville qui n'a pas grand chose à offrir.
Direction Zamiin-Uud, à la frontière chinoise par le train. On a pris les places les moins chères, 12000T, 5€ pour 700km et 12 heures. C'est un train couchette avec des places assises ! En fait, on partage une couchette à 4. Ou plutôt, on est entassé à 4 sur une couchette.

Les premiers moments dans le train sont légèrement difficiles. On est les seuls étrangers du train, tous les mongols nous regardent comme des extraterrestres. Les gens se déplacent uniquement pour nous regarder. Les mongols ne connaissent pas la politesse, ils nous poussent, nous touchent sans mot ni sourire.

Jérôme et Sébastien passeront la plupart du temps au wagon bar: because la pinte de bière pour un prix dérisoire ! Avec Jens un allemand rencontré quelques jours plus tôt, on reste sur les banquettes. Au final on passera de bons moments, on rigolera bien en compagnie de nos camarades de banquette. Parties de cartes, échange de photo, de musique. Ils nous paieront même le repas du soir. Au menu, des buuz : ravioli garni de viande et graisse de mouton. Les mongols aiment la graisse, dans tous les plats avec de la viande, il y a autant de chair que de gras. Sans doute le climat hivernal très rude.

Ce train fait partie des endroits où la consommation d'alcool est parmi les plus haute que je n'ai jamais vu. Même en boite de nuit, il n'y a pas autant de personnes saoûles Même les femmes boivent. vodka, bière, tant que l'ivresse n'est pas là, ça picole. Certains ne tiennent pas debout quand d'autres sont déjà en coma ! La plupart des hommes saoûls essayent de nous parler mais nos camarades de banquettes nous aident à les faire fuir !

Au milieu de la nuit on s'arrête à Sainshand. La plupart des gens descendent. A nous les banquettes pour le reste de la nuit. A 7 heures du matin après 12 heures de train on arrive à Zamiin-Uud. On ne peut pas passer la frontière à pied. Donc comme d'habitude, on est harcelé par des taxis pour passer la frontière. Le bus pour passer la frontière est plus cher que le taxi. Comme on n'aime pas payer plus pour la même chose on monte dans un taxi direction Erenhot, première ville chinoise derrière la frontière. 9000T par personne, 4€.

Il est 8 heures, la frontière est fermée. Il y a plusieurs dizaines de voitures devant nous. Pour passer le temps on joue aux cartes. Quand la frontière ouvre c'est la ruée. Ça double à droite, à gauche. Les militaires mongols regardent ce spectacle sans broncher.

Il y a beaucoup de monde, on attend plus de deux heures pour passer les postes mongols et chinois. A 12h on est en Chine.

1 commentaire :

  1. Toujours aussi passionnant :)
    Continue de raconter ton périple, ça nous fait un peu voyager aussi.

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